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SOIR DE TOURNOI
L’eusses-tu cru ? L’histoire, à peine crédible, de l’invention du « 2♣ » par...
Histoires vraies Robert Béal
En ce début d’après-midi de juin 1950, Sam se dirigeait d’un pas aérien vers son Club de bridge, 3568, High Street, à New-York. Le matin même, il avait mis la dernière virgule à son article hebdomadaire de la chronique « Bridge » du New York Times. Il s’y était bâti une solide réputation de « nécrologue ». C’est qu’il n’avait pas son pareil pour y rapporter les contrats morts nés, abattus en plein vol ou massacrés par des pilotes pourtant chevronnés, capables, par ailleurs, de brillantes acrobaties. En quittant Central Park, il était loin de se douter qu’il fournirait bientôt lui-même matière à rédaction d’un prochain article.
L’accident eut pour cadre la table n° 7 du club, où son partenaire, George Rapée et lui-même avaient l’habitude de sévir. En cours de tournoi, vint s’asseoir à la table une couple dont il appréciait peu la tenue de table, trop expressive à son goût. Sam donneur, la donne 22 se présenta ainsi :
P: AD82
C: R6
K: R97
T: R1073
Un Bridgeur néophyte
Pour remettre un peu d’ordre et méthode dans nos activités parfois browniennes, déstabilisant pas à pas, les deux hémisphères de notre boîte crânienne. Pour ménager et sauvegarder l'univers, d’une mémoire, qui devient, pour les plus anciens, de plus en plus aléatoire. Certains, pour qui l’âge rend l’hommage d’être un peu plus sages, décident de parcourir les pages, d’un initiatique ouvrage, intitulé la méthode Lebel. Pas l’inventeur du vieux fusil de jadis, utilisé par l’armée française, mais le réalisateur d’une méthode modernisée. Permettant aux joueurs débutants, d’assimiler plus aisément, la théorie et la pratique du jeu de bridge.
Pour un béotien, de surcroît solitaire, il faut à deux, cumulant leurs moyens du présent moment, réaliser le meilleur score ou contrat possible, dans un temps imparti sur le pré d'un tapis. La vitesse mémorielle se doit, de devenir réflexe. Comme le disait Nicolas Boileau : hâtez-vous, pas trop lentement, et sans perdre courage et vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez, surtout ne perdez pas courage... A tout moment, tel un GPS, vous devrez respecter le cap Nord affiché comme l'étoile polaire, au zénith de la salle.
Ce n’est pas chose aisée de se remettre en selle, lorsqu’il faut survoler souvent à tire d’ailes, maintes formules conventionnelles. Cependant rien de tel que de se propulser, pieds fermes, dans les étriers de la pratique. En regardant jouer les vétérans joueurs compétiteurs distingués, du club de bridge adopté. Ces cadors de la juste enchère, conquistadors du contrat réussi, ne perdent jamais leurs audacieux objectifs. Il faut aussi utiliser le tremplin des erreurs commises qui sont les germes d'une future expérience acquise
Dans un précieux et silencieux climat favorisant réflexion et concentration, s’enchaînent sans discontinuer, les parties affectées à chaque table. Puis, à chaque changement, les partenaires valsent de tables en tables, vers de nouvelles séries d’aventures, que sont les nouvelles donnes. Lorsque les couples harmonisés, ont avec assiduité, joué tous les zig-mas des contrats, l’irrévocable sentence du classement final, s’affiche inexorablement à l’écran général et central. En regardant les scores, souvenirs lointains pour chacun des d’examens d’antan, fusent çà et là quelques discrets commentaires sur le présent et le futur de leurs prochaines joutes. Puis chacun, dignement dépité ou content, reprend avec humour le chemin du retour.
C’est donc, en pratiquant régulièrement et en concentrant avec acuité son attention, que progressera l’évolution rituelle du néophyte actuel. Petit à petit son esprit comprendra, discernera la vision globale et panoramique du déroulement de la partie. Elle a souvent du mal à être survolée, apprivoisée puis domptée. Ceci, s’acquiert doucement, prudemment, mais sûrement. On prend petit à petit conscience du long chemin à parcourir pour parvenir à la maturité synthétique des vétérans initiés qui pratiquent ce sport intellectuel depuis de nombreuses années. Ils dominent de mains de maître, presque toute l’infinité des situations de distribution et de combinaison des cartes. Parfois le hasard se permet des facéties et fantaisies. En donnant par exemple au joueur sept trèfles et six piques et peu de points. Peu armé pour cette pratique, le débutant panique, soit constipé il laisse passer sa chance et passe, soit euphorique il prend d’insensés risques. Le professionnel en la matière sait lui, ce qu’il doit faire. Même avec zéros point, assuré d’un soutien, il entamera les enchères par trois quelques choses comme pique, cœur, carreaux ou trèfle. L’art c’est de réaliser le meilleur contrat qui soit, avec les justes points et répartitions nécessaires à la réalisation de celui-ci. Utilisant au mieux la loi du juste nécessaire, parmi tous les possibles disponibles.
Je crois que cette méthodologie de l’esprit, peut aussi s’appliquer dans notre vie courante ou à nos modes et méthodes d’expressions artistiques. A condition que nous prenions conscience des moyens qui nous sont révélés, innés ou acquis, mis à disposition, pour la réalisation des projets qui se présentent.
Louis JANVIER
Aimez vous le bridge?