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N'hésitez pas à nous appeler si vous souhaitez venir jouer sans partenaire:
Nous vous en trouverons un.

Parole aux joueurs

Proposez vos idées, vos photos , vos textes à:
yvesnief@free.fr
Toutes les propositions seront étudiées avec risque de squeeze.



Le corbeau nous écrit.

Monsieur le Président,
               Il est de mon devoir de citoyen respectueux des lois et attaché aux principes de moralité publique sur laquelle se fonde notre société, de vous informer des agissements honteux auxquels se livrent régulièrement de lamentables individus et ce dans les locaux du club de bridge dont vous êtes le responsable.
                Chaque après-midi et parfois même le soir, ils sont quelques dizaines de personnes, des deux sexes, à se réunir. Les bruits et les commentaires qui filtrent de ce lieu, ne laissent aucun doute sur la nature perverse de leurs activités.
               Ainsi, il est fréquent d'entendre des voix féminines soupirer "Je viens de prendre un bon coup" ou encore sans la moindre gêne "ces manches sont vraiment tendues" ... Et pire "Je te dis que j'ai une petite ouverture, et tu pousses, tu pousses, ne t'étonnes pas si je chute" certains voyeurs invitent mème parfois leur partenaire à s'allonger sur la table afin d'admirer leur ouverture !!
                Je précise que ces réunions orgiaques sont dirigées par une sorte de maître de cérémonie (J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un certain Jean Cher, surnommé parfois Jean Cheri ou Petit Coeur) qui orchestre ces débats d'une voix lubrique, invitant les participants à changer pour une nouvelle position, expliquant qu'ils doivent monter tout en sautant une paire.
               Monsieur le président, si encore il s'agissait d'adultes avertis, mais il n'est pas rare d'entendre "Quelle jouissance de posséder une mineure affranchie" Dans ce tourbillon frénétique et libidineux, sans la moindre pudeur, certains vantent leur belle longue, d'autres leur belle ouverture. Ne sont pas rares les commentaires du genre; "Par sécurité j'ai préféré un coup de sonde pour le cas ou la dame serait sèche".
               On y parle sans pudeur aucune de passes et même de doubles passes, de placement de main, etc... le summum paraît atteint lorsqu'un participant fait un cue-bid qui semble de par le nom désigner une position du kamasutra. Il est courant d'entendre; C'est le top !!
               On peut penser que les participants sont épuisés quand on entend: Passe...Passe...Passe... Il n'en est rien, ç'est un simple répit pour lancer des encouragements parfaitement déplacés du genre:"Merci partenaire", "Bravo partenaire".
               Nul doute, monsieur le président, qu'il est de votre devoir de prévenir la police afin de faire cesser ces agissements dans les plus brefs délais.
               C'est toute une éducation à réviser, soyez en conscient.
                Signé: Comprenez que je reste anonyme.

SOIR DE TOURNOI


Aujourd’hui de nouveau notre club est en fête
Pour dresser le bilan des voluptés honnêtes
Qui, de bouffées d’orgueil en abîmes d’horreur
Rythment un chemin de croix qui se veut enchanteur
Car serait-on bridgeur sans être masochiste ?
On commence à 2 heures, joyeux et optimiste,
Dans ce silence épais qu’on obtient quelquefois
A force de hurler que l’on ne s’entend pas...
On paie pour être là et quand le soir arrive
Ivre de coups manqués au milieu de copains
Qui demandent « Alors ? » en se frottant les mains
"Alors ?". Pauvre de moi, je m’excuse et j’explique :
Je croyais le Texas, un état d’Amérique
Ou, pour ma partenaire, j’ai trouvé polisson
De jouer dans sa chicane avec mon singleton !
Je suis là, côtoyant des premières séries,
Moi l’humble débutant, frôlant l’apoplexie
Et, chaque après-midi, je vais serrer les fesses
En coupant une carte évidemment maîtresse
Et voir un vieil ami que je croyais meilleur
Me bouffer mes atouts avec la bouche en cœur…
Ah ! Ce petit chelem que tous voient sur table
Et moi qui ne vois rien et suis si vulnérable
Et mon bon partenaire figé dans son linceul
Jetant sur mes défausses un regard d’épagneul !
C’est là que pour un rien, grondé par un arbitre
Comme autrefois gamin quand je faisais le pitre
Je sentirai pâlir et réduire en lambeaux
Vingt ans d’autorité au sommet du barreau.
C’est là qu’un vis-à-vis, quand enfin je me couche
Daignera m’honorer d’un "merci" de la bouche
Tout en fixant mon jeu comme s’il venait de voir
Une crotte de chien sur le bord d’un trottoir !
Oh ! J’en connais, bien sûr qui se jouent de ces choses
Qui maîtrisent l’enchère et la carte en virtuoses
Qui traite le "Cue-bid" comme un vieux compagnon
L’appelant "Mickaël", comme ça, par son prénom…
J’en connais qui se font des coups invraisemblables
Celui du crocodile ou bien celui du diable,
Au point d’avoir parfois des accents de maffia :
-« Si c’était vous le mort, je ferai mon contrat ! »
Alors personnellement, je suis sans inquiétude,
Au bas du classement, je prends mes habitudes.
Landy, Roudy, Drury font mon admiration
Mais jamais Laugery n’aura sa convention…
Alors pourquoi rester dans ce cercle infernal
D’un jeu qui me passionne et me le rend si mal ?
C’est tout simple, après tout et je vais vous le dire :
C’est uniquement pour retrouver vos sourires
Le salut d’un ami, le charme féminin
D’un regard caressant mes bouts de cartons peints.
Votre douce présence Mesdames, et cette grâce
Avec laquelle vous faites, à l’envers vos impasses.
Car le bridge, à mon sens, se doit d’être avant tout
Un moment d’élégance en un monde un peu fou.
Et puisque aucun n’échappe aux instants de faiblesse
Se faire humilité et souvent gentillesse.
Alors, bien entendu, à tous ici je souhaite
Des points à profusion, des classements en fête.
Des mains de chef de gare et des chelems réussis.
Mais pour goûter, demain, ce bonheur d’aujourd’hui
Pour garder à ce jeu ses lettres de noblesse,
Faisons de l’amitié notre carte maîtresse.
Conservons-la vivante au plus fort de nos coups,
Car elle est pour chacun le meilleur des atouts.
 
Bernard LAUGERY                mai 1996

 

L’eusses-tu cru ? L’histoire, à peine crédible, de l’invention du « 2♣ » par...
Histoires vraies Robert  Béal
En ce début d’après-midi de juin 1950, Sam se dirigeait d’un pas aérien vers son Club de bridge, 3568, High Street, à New-York. Le matin même, il avait mis la dernière virgule à son article hebdomadaire de la chronique « Bridge » du New York Times. Il s’y était bâti une solide réputation de « nécrologue ». C’est qu’il n’avait pas son pareil pour y rapporter les contrats morts nés, abattus en plein vol ou massacrés par des pilotes pourtant chevronnés, capables, par ailleurs, de brillantes acrobaties. En quittant Central Park, il était loin de se douter qu’il fournirait bientôt lui-même matière à rédaction d’un prochain article.
L’accident eut pour cadre la table n° 7 du club, où son partenaire, George Rapée et lui-même avaient l’habitude de sévir. En cours de tournoi, vint s’asseoir à la table une couple dont il appréciait peu la tenue de table,  trop expressive à son goût. Sam donneur, la donne 22 se présenta ainsi :
P: AD82
C: R6
K: R97
T: R1073
 

P: RV73
C; 94
K: AD102
T: AD6
Placé e n Sud, Sam ouvrit bien évidemment de 1SA. Fort de ses 15 points, George conclut à 3SA et s’éloigna pour rallumer sa pipe, après le rituel « Good luck, partner ! ».  À son retour, il trouva un Sam à la mine déconfite. C’est que, sur l’entame de la Dame de Cœur, l’As tapi en Est, les «  méchants  » avaient engrangé cinq levées, alors qu’à l’atout Pique, Sam en aurait aligné onze, « fingers in the nose ». Blindé par l’expérience, Sam ne pipa mot, mais les traits de son visage parlaient d’eux-mêmes.                                           
Ce soir-là, Mme Stayman lui trouva un air inhabituel, comme contrarié. D’ailleurs, il dîna de peu et se coucha plus tôt qu’à l’accoutumée. Sa nuit fut hantée de chutes vertigineuses, au fond d’abîmes sidéraux, de naufrages tels que ne connut, pour sûr, le seul « Bateau ivre ».
Squeezy se rebiffe
Au réveil, il imagina s’en confier à sa jument Squeezy, fidèle compagne de son autre passe-temps favori, le jumping. Arrivé au paddock, Sam prit Squeezy à témoin de son infortune. La jument, frétillante d’impatience, ne prêtait guère oreille à la mésaventure de son maître. Elle passa le premier obstacle avec une arrogante facilité. Cependant, Sam ne cessait de lui seriner sa problématique à l’oreille et cela commençait à la chatouiller désagréablement de ce côté-là. D’ailleurs, le second obstacle ne fut franchi qu’au prix d’un effort inhabituel.
Pour autant, Sam ne cessait de déverser sur elle ses jérémiades.                        C’en était trop.  Squeezy refusa l’obstacle suivant, se cabra et la gent ailée se vit bousculée par un intrus monté sur fusée. Sam s’abima sur un espace gazonné, dans l’instant déserté par des écureuils dans l’effroi. Le temps d’un soupir, un silence de plomb figea le décor. Squeezy, elle-même, s’était arrêtée. L’air faussement détaché, elle épiait, du regard, son maître, immobile. Probablement mue par un sentiment de culpabilité, elle s’approcha lentement de lui. Comme il ne bougeait toujours pas, elle initia une vague de lipettes sur son visage. Sam ouvrit un œil, puis deux – il n’en avait pas de troisième. Il entreprit de se lever. Il y parvint, non sans mal. Peu à peu, il reprenait ses esprits. Il ressentit alors la présence de corps étrangers dans l’interstice de ses incisives. Il en retira... deux trèfles.
En un éclair, du menton à la pointe des cheveux, son visage s’électrisa. Un «  OH, MY GOOOOOOD ! », jailli de ses entrailles, provoqua un tsunami jusqu’aux confins des rives de Bridgeland. Sam venait de trouver « THE » solution, vérifiant l’adage selon lequel ne trouvent que ceux qui cherchent.                                                       
Depuis, des générations de bridgeurs lui disent « Merci, Sam ! »... mais ne vaudrait-il pas mieux remercier Squeezy ?

Un Bridgeur néophyte

            Pour remettre un peu d’ordre et méthode dans nos activités parfois browniennes,  déstabilisant pas à pas,  les deux hémisphères de  notre boîte crânienne. Pour ménager et sauvegarder l'univers,   d’une  mémoire,  qui devient, pour les plus anciens, de plus en plus aléatoire. Certains, pour qui l’âge rend l’hommage d’être un peu plus sages, décident  de parcourir les pages,  d’un initiatique ouvrage,  intitulé  la méthode  Lebel.  Pas l’inventeur du vieux fusil de jadis,  utilisé par l’armée française, mais le réalisateur d’une méthode modernisée. Permettant aux  joueurs débutants,   d’assimiler plus aisément,  la théorie et la pratique du jeu de  bridge.
            Pour un béotien, de surcroît solitaire, il faut à deux, cumulant leurs moyens du présent moment, réaliser le meilleur score ou contrat possible, dans un temps imparti  sur le pré d'un tapis. La vitesse mémorielle se doit, de devenir réflexe. Comme le disait Nicolas Boileau : hâtez-vous, pas trop lentement, et sans perdre courage et vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez, surtout ne perdez pas courage... A tout moment, tel un GPS, vous devrez respecter le cap Nord affiché comme l'étoile polaire, au zénith de la salle.
            Ce n’est pas chose aisée de  se remettre en selle, lorsqu’il faut survoler souvent  à tire d’ailes, maintes formules conventionnelles. Cependant rien de tel que de se propulser, pieds fermes,  dans les étriers de la pratique. En regardant jouer les  vétérans joueurs compétiteurs distingués, du club de bridge adopté. Ces cadors de la juste enchère,  conquistadors du contrat réussi,   ne perdent jamais leurs audacieux objectifs. Il faut aussi utiliser le tremplin des erreurs commises qui sont les germes d'une  future expérience acquise
Dans un précieux et silencieux climat  favorisant réflexion et concentration, s’enchaînent sans discontinuer,   les parties affectées à chaque table. Puis, à chaque changement, les partenaires valsent de tables en tables, vers de nouvelles séries d’aventures,  que sont les nouvelles donnes. Lorsque les couples harmonisés,  ont avec assiduité, joué tous les zig-mas des contrats, l’irrévocable sentence du classement final, s’affiche inexorablement à l’écran général et central. En regardant les scores,  souvenirs lointains pour chacun des d’examens d’antan, fusent çà et là quelques discrets commentaires sur le présent et le futur de leurs prochaines  joutes. Puis chacun, dignement dépité ou content, reprend avec humour le chemin du retour.
C’est donc, en pratiquant régulièrement et en concentrant avec acuité son attention, que progressera l’évolution rituelle du néophyte actuel. Petit à petit son esprit comprendra, discernera la vision globale et panoramique du déroulement  de la  partie. Elle a souvent du mal à être survolée,  apprivoisée puis domptée. Ceci, s’acquiert doucement, prudemment, mais sûrement. On prend petit à petit conscience du long chemin à parcourir pour parvenir à la maturité synthétique des vétérans initiés qui pratiquent ce sport intellectuel depuis de nombreuses années. Ils dominent de mains de maître, presque toute l’infinité des situations de distribution et de combinaison des cartes. Parfois le hasard se permet des facéties et fantaisies. En  donnant par exemple au joueur sept trèfles et six piques et peu de points. Peu armé pour cette  pratique, le débutant panique, soit constipé il laisse passer sa chance et passe, soit euphorique il prend d’insensés risques. Le professionnel en la matière sait lui, ce qu’il doit faire. Même avec zéros point, assuré d’un soutien, il entamera les enchères par trois quelques choses comme pique, cœur, carreaux ou trèfle. L’art c’est de réaliser le meilleur contrat qui soit, avec les justes points et répartitions nécessaires à la réalisation de celui-ci.  Utilisant au mieux la loi du juste nécessaire, parmi  tous les possibles disponibles.
Je crois que cette méthodologie  de l’esprit, peut aussi s’appliquer dans notre vie courante ou à nos modes et méthodes d’expressions artistiques. A condition que nous prenions conscience des moyens qui nous sont révélés, innés ou acquis, mis à   disposition,  pour la réalisation des projets qui se présentent.
                                                                      Louis JANVIER

 

 


Aimez vous le bridge?


           
Savez-vous jouer au bridge? C'est là une question qu'on me posait souvent. Comme ce n'était pas le cas, je décidai de m'initier à ce jeu noble et enrichissant. Je me dis que l'apprendre et le pratiquer m'éviterait peut-être de tomber dans le gâtisme plus tard, au soir de ma vie.
            Je m'inscrivis donc dans un club et y allai allègrement, bien résolue à travailler pour apprendre à jouer le plus vite possible.
            Ceux qui n'ont jamais joué au bridge ignorent tout du monde ésotérique des bridgeurs. Si le chemin du paradis est semé d'embûches, l'apprentissage de ce jeu est un parcours du combattant pavé d'obstacles sur lesquels vous êtes sûr de chuter au grand plaisir de vos adversaires. Bien que ce soit un jeu, le bridge se pratique, en effet, avec le plus grand sérieux et sans la moindre pitié.
            Si les regards pouvaient tuer, le sol des salles de bridge serait jonché de cadavres. Entre les "tontons flingueurs et les fauves aux aguets, le pauvre néophyte est aussi vulnérable qu'un nouveau-né. Si vous êtes doté d'humour, sachez que celui-ci glissera comme un glaçon sur l'armure de vos adversaires et même sur celle de votre partenaire. Par contre si vous vous intéressez à la psychologie, votre champ d'observation sera illimité. Il semble que dans chaque bridgeur sommeille un Mr Hyde. Il peut apparaître aux moments les plus inattendus. Vous surprenez soudain votre ami(e), habituellement aimable et généreu(x/se), en train de vous fusiller d'un regard meurtrier. Celle qui tambourine sur la table avec ses doigts, pendant que vous réfléchissez, le fait-elle pour vous déstabiliser ou seulement par nervosité? Les vieux joueurs regardent avec des airs de vampires les nouveaux ranger leurs cartes et les mains de ceux-ci n'ont bientôt plus de secret pour eux. ils savent qu'"un bon coup d'oeil vaut mieux qu'une mauvaise impasse". Des personnes que vous avez rencontrées dans d'autres circonstances et trouvées courtoises et pleines d'esprit sont, assises à une table de bridge, complètement transformées.
            Pour descendre dans la fosse aux lions, le pauvre néophyte doit avoir le courage des premiers chrétiens.
            "Aimez-vous le bridge?" me demande-t-on. Bien que ce soit un jeu compliqué, changeant comme un caméléon selon les conventions souvent modifiées, je réponds: "c'est un jeu captivant et enrichissant..., grâce aux participants!" ./.
L. CONSEIL
Pourquoi jouez-vous au bridge?

           
"Pourquoi jouez-vous au bridge?, demandai-je un jour à une amie bridgeuse. Devant son air étonné, je compris que personne ne lui avait jamais posé cette question.
            Depuis ce jour-là, je me la pose souvent moi-mème. Bien sur, le bridge est un jeu noble, captivant et très varié, mais est-ce suffisant pour en devenir un "accro"? Il existe tant d'autres passe-temps agréables pour se distraire et s'occuper l'esprit. Il semble que celui ou celle qui a commencé à participer à des tournois ne puisse plus s'arrêter, mais devienne de plus en plus dépendant(e) de ce jeu, comme s'il était une drogue.
            Un nouveau venu dans le club me disait: "Je viens ici pour m'amuser". "Ah! , lui répondis-je, je ne pense pas que ce soit ici le bon endroit où s'amuser. Le bridge est un jeu sérieux, pratiqué par des gens encore plus sérieux".
            Je viens de reposer la question à mes compagnons de jeu et voici ce que j'ai cru comprendre à leurs réponses.
            Certains, souffrant de la solitude, veulent rompre leur isolement. Il est agréable de retrouver des amis qui partagent le même intérêt.
            De nombreux bridgeurs pensent que ce jeu est une " gymnastique" pour l'esprit et ne peut qu'améliorer la mémoire.
            Une bridgeuse me dit également que le bridge enseigne la discipline et la rigueur. Il faut, en effet, respecter les règles et ne pas jouer n'importe comment, ce qui apprend la maîtrise de soi.
            Nombreux sont ceux qui me répondent qu'ils aiment les jeux de cartes en général, mais qu'ils trouvent que le bridge est le plus varié de tous.
            D'autres m'avouent que c'est la difficulté des problèmes posés dans les donnes qui les stimule et les fait persévérer. En outre, concentrés sur le jeu, ils oublient leurs soucis.
            Vouloir gagner à tout prix est peut-être la devise d'un tout petit nombre qui s'est piqué au jeu et s'y adonne corps et âme.
            "Pourquoi jouez-vous au bridge?". Question à laquelle il est plus difficile de répondre qu'on ne le pense. . . Mais peu importent les motivations! Il faut admettre que le bridge est une drogue douce qui ne peut faire que du bien. Mais, dans le feu de la bataille, n'oublions jamais de garder notre sang froid et de rester courtois!
Vive le bridge!
Bienvenue dans notre club!
L.CONSEIL


BRIDGE CLUB GARGAS
Mairie de GARGAS
84400 GARGAS

Tel:04/90/04/78/28